Squash : travailler son swing pour une frappe puissante et précise

Conseils et astuces Nicolas Reale Publié le 18/09/2025

Au squash, le swing est le cœur de chaque frappe. Ce geste, souvent exécuté en une fraction de seconde, détermine la puissance, la précision et le contrôle de la balle. Si l'on pense souvent que la force du bras est la clé, la vérité est qu'un bon swing est avant tout une question de coordination, de fluidité et de technique. Pour passer au niveau supérieur, il est essentiel de décomposer et de perfectionner les différentes phases de votre geste.


Les trois phases d'un swing parfait

Un swing efficace ne se limite pas à la frappe de la balle. Il se compose de trois étapes cruciales, qui doivent être connectées par un mouvement fluide.

  • La préparation (le backswing) : C'est le début du mouvement. Elle doit être compacte et rapide. Le plus important est de tourner ses épaules pour faire face au mur latéral. La raquette doit être amenée en arrière et en hauteur, prête à descendre vers la balle.

  • L'exécution (la frappe) : C'est le moment de l'impact. Pour un maximum de puissance et de contrôle, la frappe doit se faire devant le corps. Le poids du corps doit être transféré de l'arrière vers l'avant, et la raquette doit venir de l'arrière vers l'avant, en un mouvement droit, sans casser le poignet.

  • Le suivi du geste (le finish) : C'est la phase finale du swing. Après avoir frappé la balle, le mouvement doit continuer vers l'avant jusqu'à ce que la raquette soit à hauteur de votre épaule opposée. Un bon finish permet non seulement de guider la balle, mais aussi de se préparer plus rapidement pour le prochain coup.


Les erreurs les plus courantes et leurs solutions

Même les joueurs expérimentés peuvent faire des erreurs qui limitent l'efficacité de leur swing.

  • Une mauvaise préparation : Une préparation trop longue ou un manque de rotation du corps rend le swing lent et affaiblit la frappe. La solution : Concentrez-vous sur la rotation rapide des épaules dès que vous voyez la balle arriver.

  • Trop de force dans le bras : Un swing qui dépend de la force du bras au lieu de celle du corps est moins puissant et moins précis. La solution : Pensez à relâcher votre bras et à utiliser la rotation de votre torse pour générer de la puissance.

  • Un suivi du geste trop court : Un "finish" incomplet réduit la précision de la frappe. La solution : Concentrez-vous sur le mouvement de la raquette après la frappe, en la laissant suivre une trajectoire complète vers l'avant.


Des exercices pratiques pour s'améliorer

Pour corriger et automatiser un bon swing, il n'y a rien de mieux que la répétition.

  • Le mur, votre meilleur ami : Frappez des balles enchaînées contre le mur, en vous concentrant sur la préparation et le suivi de chaque geste. L'objectif est d'avoir un swing fluide et régulier, sans chercher la puissance.

  • L'exercice du panier de balles : Demandez à un ami de vous donner des balles, en vous concentrant sur un coup spécifique (le coup droit par exemple). Répétez le geste des dizaines de fois en vous assurant que chaque phase est exécutée parfaitement.

  • Le "ghosting" : C'est un exercice de déplacement où vous simulez le swing sur chaque frappe, sans balle. Cela vous aide à synchroniser vos mouvements de jambes avec votre swing, ce qui est crucial pour un bon coup.


Conclusion : La fluidité au service de la puissance

Un swing parfait au squash n'est pas un coup puissant, mais un geste fluide et maîtrisé. En travaillant les trois phases (préparation, exécution et suivi du geste) et en évitant les erreurs les plus courantes, vous développerez la mémoire musculaire nécessaire pour frapper avec plus de puissance, de précision et de confiance.

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